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Le Burkina Faso fait face à une crise sécuritaire, occasionnée par des attaques de groupes armés, qui depuis le 1er janvier 2019, a entraîné une dégradation sans précédent de la situation humanitaire du pays. La situation est volatile dans les régions du Nord, du Centre-Nord, du Sahel, de la Boucle du Mouhoun et de l’Est, où l’on observe la recrudescence des attaques. Au moins 21 attaques terroristes ont eu lieu durant le mois d’août et 6 incidents liés au conflit armé. Le Sahel reste la région la plus touchée, suivi par l’Est. En août il y a eu une attaque dans le marché de bétail de Namoungou, village de la commune de Fada N’Gourma avec un vingtaine de personnes tuées. L’insécurité grandissante s’est traduite par un accroissement rapide des déplacements forcés de populations, aussi bien à l’intérieur de leurs régions de résidence que vers d’autres régions du pays, jugées plus sûres. Ces déplacements n’ont cessé d’augmenter au fil du temps.
Les régions du Centre-Nord et du Sahel accueillent le plus grand nombre de personnes déplacées interne avec respectivement 41.1 % et 34 % (5,1 % des déplacés pour les deux régions). A cette crise sécuritaire s’ajoutent celles liées à la COVID-19   et aux catastrophes naturelles, notamment les pluies diluviennes qui ont occasionné 71 340 personnes vulnérables sinistrées en besoin d’assistance.