La prévalence de la fistule est estimée à 16 000 cas environ par an, et est en hausse du fait de la situation sécuritaire. Les obstacles à l'accès et à la continuité des soins et services de SSR engendrés par la fermeture des centres de santé et les déplacements occasionnés sont sources d'une surmorbidité et en particulier de fistule obstétricale, et d'une surmortalité maternelle et néonatale dans des localités qui enregistrent déjà les indicateurs de santé sexuelle et reproductive les plus faibles du pays. Les femmes victimes de la fistule obstétricale font l’objet d’une stigmatisation inédite et sont ainsi mises au ban de la société.
Dans ce contexte l'UNFPA intervient au Burkina Faso à travers le renforcement du plateau technique des structures de prise en charge et le renforcement des capacités des personnels de santé pour une meilleure prise en charge des cas de fistule obstétricale.