Au Burkina Faso, le ministère en charge de l'Éducation a conduit le processus d’élaboration et d’adoption d’un guide pour la promotion de la masculinité positive en milieu scolaire avec l’appui technique de l’UNFPA. L’atelier de validation du guide a eu lieu le 28 août 2022 à Ouagadougou.
Les violences sexuelles, psychologiques et physiques sont une réalité en milieu scolaire. Elles touchent particulièrement les filles et engendrent de lourdes conséquences sur leur santé et leur scolarité. Ces conséquences sont notamment les grossesses non désirées, les IST et les abandons scolaires.
Pour lutter contre cette violence, il est essentiel d’impliquer les hommes et les jeunes garçons dans la promotion des droits des filles. Dans le cadre de ses interventions visant à mettre fin aux violences basées sur le genre (VBG), le Fonds des Nations Unies pour la population (UNFPA) accorde une attention particulière aux approches novatrices transformatrice de genre, pour toucher, engager et impliquer les hommes, et faire d'eux des alliés dans les efforts pour l'égalité des sexes.
L’agence a appuyé le ministère en charge de l'Éducation dans l’élaboration d’un guide d’orientation pour la promotion de la masculinité positive en milieu scolaire. Le guide définit les orientations nationales pour un engagement des garçons et des hommes pour des actions de prévention et de gestion de la sexualité précoce, des cas de grossesses en milieu scolaire, de l’Interruption Volontaire de Grossesses (IVG), des IST-VIH/Sida, de l’hygiène menstruelle, du mariage d’enfants, de la violence de genre en milieu scolaire et de la promotion de l’éducation des filles.
En rappel, cet appui s’inscrit dans le cadre du projet « Santé sexuelle et reproductive des adolescent-e-s et des jeunes au Burkina Faso ». Financé par le Royaume des Pays-Bas, ce projet vise à contribuer à l’amélioration de l’accès des jeunes et des adolescent-e-s des régions de la Boucle du Mouhoun, de l’Est, du Nord, du Centre-Nord et du Sahel à l’information et aux prestations de services de santé reproductive de qualité à travers le renforcement de leur autonomisation, de l’offre des services et la promotion d’un environnement favorable.