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Burkina Faso – 19 Octobre 2018 - Ouagadougou abrite du 22 au 25 Octobre 2018, la conférence internationale sur les mutilations génitales féminines. Pendant près de 5 jours, les Ministres et experts de 33 pays d’Afrique et du Monde vont échanger en vue de galvaniser les actions politiques pour l’élimination des mutilations génitales féminines.

 

C’est en prélude à cette rencontre qu’une conférence de presse a eu lieu ce vendredi 19 Octobre à l’hôtel Royal Beach.

Co-Animée par Mme Ursule Viviane Taro / Chef de département juridique représentant Mme la Ministre de la femme de la solidarité nationale et de la Famille, Dr Margaret Agama-Anyetei, de la commission de l’Union africaine et Mme Diop Nafissatou, Coordonnatrice du Programme conjoint UNFPA –UNICEF pour l’élimination des mutilations génitales féminines.

 

« le taux de prévalence de l’excision pour la tranche d’âge 0-14 ans est passé de 13,3 % en 2010 selon l’ED à 11,3% en 2015 selon l’EMC soit une baisse de 2 point de pourcentage en 5 ans. » a souligné Mme Taro lors de l’introduction à cette conférence, pour marquer les avancées notables grâce à l’engagement politique et l’application de la loi.

 

Le dialogue politique  qui prendra place durant cette conférence permettra de faire l’état des lieux, de partager les expériences et bonnes pratiques afin de pousser les pays les moins avancés en ce qui concerne l’engagement afin d’arriver à l’objectif de tolérance zéro aux mutilations génitales féminines d’ici 2030. Sous le leadership de champions comme le Président du Faso, S.E.M Roch Marc Christian KABORÉ, la commission de l’Union Africaine espère amener l’engagement pour les droits des femmes et des filles à la table des préoccupations des pays du continent. Ainsi elle compte  lancer une vaste campagne dès la semaine prochaine

 

Pour les travaux des experts il s’agira de partager les bonnes pratiques sur le sujet et accélérer les mesures prises dans chacun des pays pour l’atteinte des objectifs de développement durable, notamment l’ODD 5 : Parvenir à l'égalité des sexes et autonomiser toutes les femmes et les filles.

 

Pour Mme Nafisatou Diop « Il y a un changement qui s’opère et les pays doivent accélérer ce mouvement de manière qu’en 2030 les objectifs prévus soient atteints. »

 

La représentante de la Commission de l’Union Africaine  a remercié le Burkina Faso pour l’accueil et surtout le leadership du pays, qui porte depuis plusieurs années, dans les plus hautes instances de décisions internationales, le flambeau pour l’élimination des mutilations génitales féminines.

 

Théodore Somda / UNFPA Burkina Faso