Le Fonds des Nations Unies engage les jeunes contre les violences basées sur le genre (VBG). Dans le cadre des 16 jours d’activisme contre les VBG, l’UNFPA a animé une conférence publique au profit de 150 élèves de l’Ecole Supérieur Polytechnique de la jeunesse (ESUP-J).
Placée sous le thème « rôle des hommes et des garçons dans la lutte contre les violences basées sur le genre en temps de crise », la conférence a permis de sensibiliser les élèves et plus particulièrement les garçons sur les violences basées sur le genre. Pour le conférencier, Jacques Kabré, « les hommes peuvent devenir des modèles de comportements respectueux et égalitaires ».
Lorsqu’ils prennent position contre les violences basées sur le genre, les hommes et les garçons montrent l’exemple à suivre et influencent positivement les autres. Ils peuvent être de puissants accélérateurs dans la prévention et la lutte contre les violences basées sur le genre.
Touchés par la question du Genre, les élèves de l’Ecole polytechnique de la Jeunesse ont décidé de mettre en place un bureau de lutte contre les VBG au sein de leur établissement, avec l’autorisation de l’administration. Ce bureau dirigé par Farida Ouédraogo, présidente et Henry Joël Kientéga, est chargé de mener des actions de sensibilisation et coordonner les initiatives visant à éduquer les élèves sur leurs responsabilités dans la prévention des violences.
Cette conférence a permis de renforcer l’autonomisation des jeunes tout en montrant que chaque individu a un rôle à jouer dans cette lutte. En se mobilisant et en s’impliquant activement, les élèves ont démontré qu’un avenir sans violences basées sur le genre est possible.
Les 16 jours d’activisme sont une occasion pour l’UNFPA Burkina Faso, d’intensifier les actions de sensibilisation et de plaidoyer contre les violences basées sur le genre. Des conférences publiques, des émissions radiophoniques et des campagnes théâtrales sont menées afin de mettre fin aux VBG.