Bobo-Dioulasso, le 15 octobre 2024 - Le Représentant Résident de l’UNFPA au Burkina Faso, Alain Akpadji, a échangé avec les associations féminines et des jeunes de la ville de Bobo-Dioulasso. Les discussions ont porté sur l’importance des kits d’hygiène pour les femmes et filles déplacées, le renforcement des capacités des femmes et des jeunes, leur accès aux services de santé sexuelle et reproduction, et contribution à la paix et la cohésion sociale.
« Les kits d’hygiène que nous avions reçus sont réutilisables et bien adaptés pour les filles déplacées internes. Avec un peu de soutien, je pourrai les fabriquer moi-même mais je n’ai pas la matière », a déclaré Alima, apprenante en couture, lors des échanges avec le Représentant Résident de l’UNFPA. Elle a bénéficié, il y a quelques mois, de kits d’hygiène que l’UNFPA a distribué aux filles vulnérables et déplacées internes de la ville de Bobo-Dioulasso. Pour elle il y a nécessité de renforcer les capacités des jeunes filles pour leur autonomie socioéconomique.
Pour Blandine, apprenante dans un centre de formation pour filles vulnérables, le renforcement des capacités ne suffit pas. « C’est pourquoi nous avons besoin de kits d’installation pour celles qui ont déjà suivi une formation professionnelle. Nous avons acquis des connaissances pratiques mais, après la formation, nous n’arrivons pas à exercer le métier appris sans matériels », a-t-elle ajouté.
Le Représentant Résident de l’UNFPA, Alain Akpadji, a remercié les responsables d’associations pour leur dynamisme. « Les filles et les femmes sont à féliciter pour toutes leurs initiatives qu’il faut accompagner afin de poursuivre le dynamisme de renforcement des capacités », a-t-il affirmé. Pour lui, l’autonomisation des femmes et des filles est au cœur de l’action de l’UNFPA. D’où la nécessité de renforcer leurs capacités afin qu’elles puissent exercer leurs droits et à accéder aux opportunités aujourd'hui. C’est ce qui propulsera les sociétés vers des lendemains meilleurs. « Nous devons nous efforcer de protéger et de faire respecter les droits des filles et des femmes, en particulier celles qui risquent d'être laissées pour compte, comme celles qui vivent dans la pauvreté chronique, les conflits prolongés et d'autres contextes fragiles », a-t-il souligné.
Les jeunes, quant à eux, ont remercié le Représentant Résident pour l’opportunité qu’il leur donne afin d’échangé sur les priorités de la jeunesse des Hauts-Bassins. « Nous remercions l’UNFPA de nous avoir donner l’occasion d’exprimer nos priorités en tant que jeunes », a déclaré le Abraham Ouédraogo, le chargé à l’information du Conseil national de la jeunesse. Les priorités des jeunes s’articulent autour du renforcement des capacités, la nécessité bâtir des partenariats solides afin d’accompagner les initiatives des jeunes pour leur plein épanouissement.
En prenant la parole, le Représentant Résident a ajouté que l’UNFPA Burkina Faso adresse déjà une réponse aux défis relevés par les jeunes et les femmes et que cela va s’intensifier dans le cadre de la mise en œuvre de projets avec l’appui de ses partenaires financiers, et en collaboration avec le Gouvernement du Burkina Faso. Il s’agit du projet de développement de la résilience des femmes et des jeunes face aux effets du changement climatique financé par le Grand-Duché de Luxembourg. Ce projet vise à renforcer la résilience et la contribution des femmes et des jeunes aux économies locales territoriales tout en protégeant l’environnement. Le projet « femmes, paix et sécurité », financé par le Fonds de consolidation des Nations Unies et du projet « renforcement de l’accès aux services de santé reproductive, de l’état civil et de la cohésion sociale au Burkina Faso », financé par le Canada.
