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L’appui du Fonds des Nations Unies pour la population au Burkina Faso a démarré en 1973 avec la préparation du recensement général de la population et de l’habitation de 1975. La population du pays était estimée à 4 349 600 habitants en 1960. Le taux brut de natalité était de 49,6 pour 1000 avec un indice synthétique de fécondité de 6,1 enfants par femme. Le pays faisait face à d’énormes problèmes de santé touchant la mère et l'’enfant (complication des accouchements, grossesses nombreuses et rapprochées, avortements provoqués, nombreux cas de stérilité). En effet, le taux brut de mortalité était estimé à 32 pour 1000. En outre, sur 1000 enfants qui naissaient, 182 mourraient avant leur premier anniversaire. Ces taux élevés de mortalité traduisent entre autres, non seulement l’insuffisance des programmes de santé mais aussi une bonne élaboration et mise en oeuvre de programmes appropriés pour promouvoir la santé maternelle et infantile. Toutefois, le pays était aussi régi par la loi française de 1920 interdisant la pratique de la contraception moderne.

Le Fonds a ainsi commencé ses interventions au Burkina Faso dans un contexte marqué par une priorité pour les questions de population. Ponctuelles et sectorielles au départ, les actions se sont de plus en plus  tructurées avec une volonté réelle de maitriser la croissance démographique. Il vise à réaliser l’accès universel à la santé en matière de sexualité et de procréation, promouvoir les droits en matière de sexualité et de reproduction et réduire la mortalité maternelle dans la perspective d’améliorer les conditions de vie des femmes, des adolescents et des jeunes. Pour ce faire, il travaille à créer un environnement favorable à l’égalité des sexes, au respect des droits humains et à assurer la prise en compte de la dynamique de populations dans les référentiels de développement.

Globalement, huit (8) programmes de coopération avec le Gouvernement du Burkina Faso ont été élaborés et mis en oeuvre. Les stratégies majeures d’intervention sont structurées autour du plaidoyer et dialogue politique, le renforcement de capacité, l’offre de service et, la gestion de connaissances. Le Fonds est actuellement à son 8ème programme de coopération avec le Burkina Faso après le 7ème ayant couvert la période 2011-2017 et qui a connu deux extensions. Le programme en cours couvre la période 2018-2020 et vise à contribuer de manière stratégique et innovante à l’accélération de la transition démographique pour la capture du dividende démographique au Burkina Faso.

Le présent rapport donne un aperçu des principales contributions du Fonds des Nations pour la population au Burkina Faso.