En 2006, le nombre de femmes touchées par une fistule était inconnu. Bien que cette constatation soit encore vraie dans une certaine mesure, d’importants progrès sont réalisés. À l’époque, il n’existait pratiquement aucune donnée sur laquelle fonder des soins cliniques et des programmes rationnels. Aujourd’hui, il existe une évolution notable vers des soins fondés sur des preuves. À l’époque, un petit nombre de programmes individuels luttaient contre ce problème de manière isolée. Aujourd’hui, la prise en charge de la fistule est présente dans l’enseignement et l’étude de la chirurgie reconstructive, du développement et des sciences sociales. La mise en réseau et l’émergence d’une communauté professionnelle ont, grâce à des efforts concertés, commencé à remplacer l’isolement.