Ramener la paix et la sécurité dans les régions du Sahel et du Nord : c’est l’objectif qui réunit les participants aux ateliers de formation en technique d’animation sur l’éducation à la paix et la prévention de l’extrémisme dans les villes de Dori et de Djibo. Ces ateliers se sont déroulé au cour du mois de mai 2020.
Ces sessions s’inscrivent dans le cadre de l’opérationnalisation du projet « promotion de la culture de la paix et de la cohésion sociale dans les régions du Nord et du Sahel, Burkina Faso » et mis en œuvre grâce à l’appui du Fonds des Nations Unies pour la population (UNFPA) et du Fonds des Nations Unies pour l’enfance (UNICEF). Il contribue au Programme d’Urgence pour le Sahel au Burkina Faso (PUS-BF) initié par le Gouvernement et dont l’objectif est d’améliorer les conditions sécuritaires et de réduire la vulnérabilité de la population pour un développement durable dans la région du Sahel et une partie de la région du Nord.
Le projet est exécuté sur le terrain par L’ONG MWANGAZA Action en collaboration avec des associations partenaires locales. Malgré le contexte sanitaire due à la COVID-19, les acteurs parties prenantes rivalisent d’engagement afin d’adapter leurs actions aux mesures édictées par les autorités sanitaires dans l’optique de briser la chaine de propagation du virus.
Cinquante-cinq (55) participant-e-s ont pris part aux sessions de deux ateliers. Issu-e-s d’associations locales, ils ont ainsi l’opportunité de renforcer leur maîtrise des techniques d’animation et d’acquérir des connaissances et des compétences sur les thématiques en lien avec la paix, l'extrémisme violent et la radicalisation.
« Grâce à cette formation, nous avons approfondi notre maîtrise des mécanismes de gestion et de prévention des conflits et nos connaissances sur les éléments inhérents à la paix. Nous allons à notre tour, de retour dans nos communautés, former les responsables de groupements féminins afin de susciter leur engagement à s’impliquer davantage dans les actions de promotion de la paix et de la cohésion sociale dans notre région. Nous sommes certains que les actions qui seront développées dans ce sens contribueront à réduire le phénomène de l’extrémisme violent et de la radicalisation » s’exprime Hamidou Amadou, Président de l’association Denaagu Suka de la commune de Déou.
Tabouret Fatoumata, animatrice au sein de l’association féminine Golle pour le travail et le développement de Djibo, quant à elle déclare : « nous allons pouvoir accompagner les jeunes dans leurs activités de sensibilisation afin de minimiser les risques d’enrôlement, toute chose qui contribuera à ramener la paix et la cohésion sociale ».
Pour le Spécialiste femme et paix de l’UNFPA, ces responsables et animateurs/trices d’associations évoluant dans la région du Sahel seront, à l’issue de ces ateliers, à même d’accompagner efficacement les groupements féminins et autres acteurs de leurs communautés pour contribuer à relever le défi de reconstruction de la paix et de la sécurité dans leur région.
Rédaction : Désiré Ouédraogo
Photographies et données : Edith Ouédraogo, Barry Ousmane, Nassa Michel Sawadogo
Relecture : Pélagie Nabolé