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Depuis 2015, le Burkina Faso fait face à une crise sécuritaire qui a engendré une crise humanitaire sans précédent. De 05 régions initialement, la crise humanitaire couvre de nos jours 06 régions sur les 13 que compte le pays. Il s’agit des régions du Centre-Nord, du Sahel, du Nord, de l’Est et du Centre-Est. 

Depuis 2018, le Bureau pays de l’UNFPA déploie sa réponse respectivement dans les régions du Centre-Nord, du Sahel, de l’Est et du Nord. Ces quatre régions concentrent 91,4% des personnes déplacées internes du pays. Au cœur de la préparation et le déploiement de la réponse à la crise dans ces régions, les équipes de l’UNFPA sont mobilisées pour répondre aux besoins de protection des populations vulnérables et affectées par la crise. 

A l’occasion de la Journée mondiale de l’aide humanitaire, commémorée le 19 août, le bureau témoigne sa reconnaissance à ces héros du quotidien

 

Souleymane Bayoulou : Coordonnateur de projets/sous bureau de Kaya, région du centre-Nord

En poste à Kaya, Souleymane Bayoulou coordonne la réponse de l’UNFPA à la crise humanitaire dans la région du Centre-Nord. Son credo est de contribuer à sauver des vies partout où le besoin se fait sentir. 

« Nous travaillons au quotidien dans des situations difficiles et stressantes. Mais, je ne connais pas un métier aussi prenant et gratifiant que celui qui préserve la vie et la dignité des personnes affectées et vulnérables ».

 

Talardia Natama : Coordonnateur du sous-cluster VBG de la région du Nord

Talardia Natama, spécialiste en VBG en poste à Ouahigouya, dans la région du Nord,  3e région humanitaire du Burkina Faso, a réussi en l’espace de 3 mois, depuis sa prise de fonction, à créer une synergie d’actions entre les acteurs humanitaires. Pour y arriver, il investit énormément de son temps dans le renforcement des capacités de ses pairs mais également dans les structures intervenant dans le domaine des VBG.

«Par-dessus tout, l’humanitaire est une passion pour moi et j’aime le faire, et je me sens fier et comblé quand je le fais bien ; étant donné que la satisfaction des bénéficiaires que sont les personnes et les groupes vulnérables est ma plus grande satisfaction. »

 

Maria Goretthi : Spécialiste VBG, coordonnateur du sous cluster VBG de la région de l’Est

Maria Goretthi Kantiono apporte un appui technique aux différentes organisations humanitaires qui interviennent dans le domaine des VBG dans la région de l’Est à mieux répondre aux besoins des populations. Concrètement, son travail consiste à renforcer les capacités des acteurs humanitaires de la région, à prévoir et animer les cadres de concertation pour améliorer la réponse à la crise humanitaire dans la région.

« On n’a pas besoin d’être suffisamment nanti pour aider son prochain. Le simple fait d’être à l’écoute et de se rendre disponible est un acte d’humanisme. »

 

Koffi Kouamé : Coordonnateur du sous-cluster VBG et et chef du sous-bureau de Dori, dans la région du Sahel

A ce poste, il assure  la coordination de la réponse humanitaire du bureau et des autres acteurs intervenants dans le domaine de responsabilité VBG à Dori, capitale de la région. Son travail consiste spécifiquement à développer des partenariats, renforcer les capacités des acteurs humanitaires, suivre et évaluer les initiatives de lutte contre les VBG, organiser et conduire le plaidoyer pour la promotion de normes sociales favorables à la protection des femmes et des filles dans un contexte de crise sécuritaire.

« Les personnes vulnérables du fait de ces crises méritent l’assistance nécessaire et utile pour vivres »

 

Awa Nebié : Spécialiste VBG, sous-bureau de Kaya, région du Centre-Nord

Planifier et superviser la mise en œuvre des programmes de lutte contre les violences sexistes dans les régions humanitaires du Burkina Faso : c’est la mission de Awa Nebié. Dans la région du Centre-Nord où elle coordonne également le sous-cluster VBG, Awa est connu de la plupart des structures de prévention, de protection et de prise en charge des survivantes de VBG qui ont bénéficié de ses appuis divers. 

« C’est un sentiment de satisfaction lorsqu’une survivante arrive à reprendre sa vie en main et est capable d’influencer le rétablissement des autres survivantes ».

 

Ibrahima : Chauffeur du sous-bureau de Kaya, région du Nord

En sa qualité de chauffeur professionnel, Ibrahima Ouédraogo est chargé d’assurer le déplacement des staffs de Kaya, lors de leurs différentes activités.  

« Je suis vraiment engagé dans mon travail car il correspond exactement à mes aspirations. J’estime que le travail humanitaire est noble. Alors, malgré les situations difficiles que nous rencontrons sur le terrain, je reste déterminé et convaincu de la nécessité de maintenir nos opérations qui sauvent des vies »

En rappel, le Burkina Faso comptait 1 902 150 personnes déplacées internes au 30 avril 2022, selon le Conseil national de secours d’urgence et de réhabilitation. La Journée mondiale de l’aide humanitaire nous rappelle que nous avons tous un rôle à jouer et que nous ne pourrons relever les défis liés à la prise en charge de ces personnes obligées de quitter leurs milieux de vie qu’en étant unis.