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Le Fonds des Nations Unies pour la Population (UNFPA) au Burkina Faso organise du 11 au 14 avril 2023, à Ouagadougou, un atelier national de renforcement des capacités sur le dispositif minimum d’urgence en santé de la reproduction et violences basées sur le genre. La cérémonie d’ouverture du séminaire de formation a été présidée par le Représentant résident de l’UNFPA au Burkina Faso, M. Alain Akpadji.

 

L’objectif de la formation est de renforcer les compétences des acteurs sur le dispositif minimum d’urgence (DMU) en mettant un focus sur la problématique de la santé de la reproduction et la prise en charge des violences basées sur le genre (VBG). Cela, en vue d’assurer la continuité des services minimum de Santé sexuelle et reproductive, de planification familiale et de violence basée sur le Genre en situation de crise.

Les participants, au nombre de quarante-deux, sont issus des ministères de la Santé et de l’Hygiène publique, de la Solidarité, de l’Action humanitaire, de la Réconciliation nationale, du Genre et de la Famille, du Système des Nations Unies et des zones humanitaires touchées par le conflit.

Selon les données du Conseil national de secours d’urgence et de réhabilitation (CONASUR), à la date du 28 février 2023, près de 2 000 000 de personnes ont été obligées de quitter leurs terres et leurs biens pour sauver leur vie . Cette insécurité grandissante a eu pour conséquence la fermeture de plusieurs centres de santé. « En effet, 277 formations sanitaires sont en arrêt d’activités et 418 autres formations fonctionnent à minima, privant ainsi 2 719 697 millions de personnes de l’accès aux soins continus et de qualité », a informé le Représentant résident de l’UNFPA au Burkina Faso, M. Alain Akpadji.


Pour le Représentant Résident de l'UNFPA Burkina Faso, Alain Akpadji, cette formation permettra d'avoir une masse critique de personnes ressources pour répondre de façon efficace et efficiente aux besoins des populations 

Ces conditions de vie stressantes et l'accès limité à des agents de santé qualifiés et aux établissements sanitaires augmentent le risque de morbidité et de mortalité des femmes et des enfants tout en accentuant leur vulnérabilité. 

C’est dans cette optique que le bureau pays du Fonds des Nations Unies pour la Population (UNFPA) accompagne le Gouvernement dans le renforcement des compétences des acteurs sur la composante clé du secteur santé en action humanitaire appelée « Dispositif Minimum d’Urgence (DMU) » en matière de santé de la reproduction et de prise en charge des violences basés sur le genre. « La présente formation nationale pour l’année 2023 est donc le début d’une série de formations périodiques sur le DMU afin de disposer d’une masse critique de personnes ressources pour répondre de façon efficace et efficiente aux besoins des populations », a annoncé M. Alain Akpadji.


Les participants à la formation viennent des départements ministériels et des organisation humanitaires

Durant quatre jours, les participants pourront, à travers les échanges d’expériences, mieux appréhender les besoins réels des femmes, des adolescent-e-s et des jeunes en situation d’urgence, et disposer d’un mécanisme de référencement dans le cadre de la gestion de cas des survivants de violences basées sur le genre.