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Dans le cadre du partenariat entre les Nations unies et le Ministère de la communication de la culture et du tourisme, Le Fonds des Nations Unies pour la population (UNFPA), le Fonds international de développement agricole (FIDA) et l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), ont organisé un atelier de formation au profit des participantes à la compétition d’art culinaire de la semaine nationale de la culture (SNC) le 26 avril 2024, à Bobo-Dioulasso.

 

42 candidat-e-s au concours d’art culinaire de la 21e édition de la semaine nationale de la culture (SNC) ont bénéficié d’un renforcement de leurs capacités de performance professionnelle en matière de développement et de transformation des produits forestiers non ligneux et de l’engagement pour la protection de l’environnement.

Pour le Représentant Résident par intérim de l’UNFPA et représentant du Coordonnateur résident du système des Nations Unies, Cheikh Mohamed Mbengue, l’atelier a été une opportunité d’améliorer les compétences en matière de gestion de réseau commercial et de branding, de packaging éco-responsable. « C’est aussi l’occasion de susciter l’adhésion des femmes à la promotion de la responsabilité sociale pour favoriser la résilience globale face aux effets du changement climatique et contribuer ainsi à leur autonomisation », a-t-il ajouté.  Bibata Sanogo est l’une des 50 bénéficiaires de la formation. Elle est originaire de Orodara, dans la région des Hauts-Bassins.


42 candidat-e-s ont bénéficié du renforcement des capacités

Grâce à cette formation, elle sait désormais comment mieux transformer ses produits et comment les commercialiser pour tirer le maximum de profit. « Je suis très contente. Depuis que je participe à la SNC, je n’avais jamais pris part à une formation de ce genre. Il y a certaines pratiques que nous faisions alors qu’elles n’étaient pas recommandées. Cette formation nous a beaucoup ouvert l’esprit », a-t-elle soutenu.

Comme Bibata, Catherine Soulama, venue de la région des Cascades, est aussi heureuse d’avoir pris part à cet atelier. « Je compétis dans la catégorie ‘‘plats lourds’’. Je venais à la compétition mais je n’étais pas préparée à 100%. Mais avec cette formation, mes connaissances sont mieux renforcées et je suis prête à aller à la conquête du premier prix », a-t-elle ajouté.

Pour le Ministre de la Solidarité, de l’Action humanitaire, de la Réconciliation nationale, du Genre et de la Famille, Nandy Somé/Diallo, « cette activité de renforcement des capacités des candidates au concours d’art culinaire, à la veille de la SNC, est une première, une grande innovation. Au niveau du ministère, notre objectif est effectivement de participer à l’autonomisation des femmes. Le Burkina Faso regorge d’une grande diversité de produits forestiers non ligneux et la plupart des femmes en milieu rural, pratiquement plus de 43%, survivent grâce à la vente de ces produits ». Ces femmes, qui vont compétir pour le Grand prix national des arts et des lettres (GPNAL), sont désormais outillées pour transformer ces produits, sans détériorer l’environnement tout en favorisant leur autonomisation.


En plus de la formation, les lauréat-e-s au concours d'art culinaire de la SNC bénéficieront d'un appui de la part des trois agences du système des Nations unies au Burkina Faso 

Les lauréates au concours d’art culinaire bénéficieront aussi de l’accompagnement des trois agences onusiennes pour le développement de leurs activités et des chaines de valeurs. 

A l’UNFPA, cette activité est soutenue par le projet « Résilience des femmes et des jeunes face aux effets du changement climatique » financé par le Grand-Duché du Luxembourg qui vise à renforcer la résilience et la contribution des femmes et des jeunes des zones rurales et semi-urbaines aux économies locales territoriales et leur accès à des revenus décents dans le respect de la préservation et la protection de l’environnement.