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Aujourd’hui, les jeunes constituent un quart de la population mondiale. Ils sont le fer de lance d’une transition démographique réussie. Au Burkina Faso, la population est très jeune. En 2015, les 10-24 ans constituaient plus du tiers (43, 6%) de la population selon l'Institut National de Statistiques et de Démographie (INSD). Cette frange jeune est en soi un défi pour le pays en termes d’accès aux services essentiels notamment ceux liés à la santé et aux droits sexuels et reproductifs (SDSR).

Pour le Fonds des Nations Unies pour la Population, la santé sexuelle et reproductive des adolescents et des jeunes constitue un défi majeur. Il est plus qu’urgent donc de donner la possibilité  aux jeunes de prendre des décisions éclairées susceptibles d’améliorer considérablement leur vie sexuelle et reproductive.

C’est pourquoi, avec l’engagement constant des partenaires, le Fonds des nations unies pour la population travaille à renforcer les capacités des jeunes en compétences de vie courante pour les aider à révéler le plein potentiel de chacun et chacune d’entre eux conformément à son  mandat.

L’engagement du gouvernement du Japon à travers le projet « Renforcer la capacité des adolescents à exercer leurs droits en matière de santé sexuelle et reproductive au Burkina Faso » vise à consolider l'accès à l'information et aux services de SDSR aux jeunes et adolescents, leur fournir des services de santé sexuelle et reproductive de qualité et créer un environnement propice à la promotion de leurs droits. Une approche qui ambitionne faire également de ces jeunes et adolescents directement bénéficiaires du projet des partenaires actifs dans la lutte contre le mariage des enfants et les mutilations génitales féminines (MGF).

Renforcer la capacité des adolescents à exercer leurs droits en matière de santé sexuelle et reproductive passe par l'accès des jeunes aux informations et services de qualité.

Un accès à l'information qui, à travers ce projet, fait appel à une stratégie basée sur l'éducation par les pairs et sur l'offre d'une éducation complète à la sexualité (ECS) enseignée à l'intérieur tout comme  à l'extérieur des écoles pour permettre aux jeunes de disposer de l’information dont ils ont besoin, mais aussi qu’ils l’obtiennent de manière appropriée. Mais aussi un accès aux services de santé sexuelle et reproductive de qualité pour leur permettre d’accéder à des soins adaptés.

La signature de la convention de partenariat entre les parties prenantes s’est tenue ce 12 mars 2020 sous le leadership du Ministre burkinabè des Affaires Etrangères et de la Coopération, Sone Excellence Monsieur Alpha BARRY.

Une cérémonie lors de laquelle le Représentant Résident de UNFPA, Auguste KPOGNON a rappelé la finalité de ce projet qui « va mettre l’accent sur le renforcement des compétences des jeunes activistes, des enseignants, du personnel de santé et des adultes supporteurs sur des thématiques variées  que sont la santé sexuelle et reproductive, l’éducation complète à la sexualité, la paire-éducation, les techniques de plaidoyer, etc »

Ce projet qui contribue à promouvoir les droits des adolescents et des jeunes, l'équité et l'universalité dans l'accès aux services de santé sexuelle et reproductive, y compris le droit à une information de qualité  sera  développé avec la participation de trois (03) partenaires d’exécution que sont la Fondation KIMI, l’ABBEF (Association Burkinabè pour le Bien-Être Familial)  et JOICFP (Japanese Organization for International Cooperation in Family Planning). Il sera mis en œuvre dans les régions du Centre et du Centre-Ouest et particulièrement dans les districts sanitaires de Bogodogo, de Sig-noghuin, de Réo et de Sabou.

Mme Sika KABORE, Epouse du chef de l’Etat, Représentant les partenaires de mise en œuvre du projet n’a pas manqué d’assurer «du total engagement de tout un chacun à s’impliquer pour toucher les 293 067 adolescents des régions du Centre et du Centre-Ouest prévus dans le cadre de ce projet ».

D’un montant total d'un million huit cent vingt-six mille neuf cent quatre-vingt-quatre dollars USD (1 826 984 USD), financé entièrement par le gouvernement du Japon, le projet s’étend sur une période de trois ans (2020-2023).

A terme, le projet contribuera à réduire de 10% les grossesses chez les adolescentes et les mariages d’enfants, de 5% la prévalence des mutilations génitales féminines et accroitre de 5% le taux d’achèvement des filles au niveau de l’enseignement secondaire.

Son excellence Monsieur Tamotsu IKEZAKI, Ambassadeur du Japon au Burkina Faso réaffirme lors de son allocution, l’attachement du peuple japonais sur la question des adolescents et jeunes Il dira notamment :

« la jeunesse est un trésor. Une jeunesse bien portante présage un avenir important".

#PutYoungPeopleFirst

Rédaction : Pélagie Nabolé