Le lancement du rapport sur l’état de la population mondiale s’est déroulé ce jeudi 25 juillet 2019 dans la salle de conférence de la Direction générale de la Coopération sous la présidence du Secrétaire général du Ministère de l’Economie, des Finances et du Développement en présence des autorités nationales, des responsables des agences des Nations unies, des partenaires aux développement et surtout des jeunes venus très nombreux.
Lancement du rapport
Le rapport sur l’état de la population mondiale en 2019 dont le titre est "Une tâche inachevée, la poursuite de l'acquisition des droits et des choix pour tous" souligne les progrès enregistrés dans le monde depuis la création du Fonds des Nations Unies pour la population en 1969. Il met également en exergue les défis par rapport au respect des droits et des choix pour tous en matière de santé sexuelle et reproductive. Ce lancement a été marqué par deux interventions. Celle du Représentant de UNFPA au Burkina Faso, Monsieur Auguste KPOGNON. Au cours de son intervention, il dira : « ce rapport, est d’un intérêt certain pour le Burkina Faso, c’est pourquoi je vous invite, chers partenaires, à l’exploiter dans le cadre de vos missions respectives afin que le Burkina Faso soit mieux outillé pour améliorer ses indicateurs de développement et changer ainsi la vie des populations ». Quant au Secrétaire général du Ministère de l’économie, des Finances et du Développement, Monsieur Abel S. SOME, il remerciera l’UNFPA en ces termes avant de déclarer officiellement lancé le rapport : « permettez-moi de saluer le leadership de l’UNFPA pour l’accompagnement du gouvernement dans la réalisation des grandes opérations de collectes des données statistiques notamment le cinquième recensement général de la population et de l’habitation (RGHP) qui débutera en novembre prochain »
La présentation du rapport, le panel et les discussions
Le lancement du rapport a été suivi de sa présentation par un consultant qui a présenté à un auditoire attentif les points importants de cette publication. Cette présentation a été suivie par un panel auquel ont pris part les représentants des principaux ministères impliqués dans la mise en œuvre du programme d’actions de la CIPD au Burkina Faso. Ce panel fut l’occasion pour les ONG et surtout pour les jeunes d’interpeller ces hauts cadres de l’Etat sur les efforts à faire pour changer la vie des populations. C’est dans ce cadre que Paz HIEN, un des représentant des jeunes dira en substance : « Monsieur le Directeur général de l’autonomisation économique des jeunes, pouvez-vous nous dire ce que votre département fait depuis 1994 pour favoriser la participation active des jeunes à la création de la richesse et au développement ? »
Le lancement du rapport sur l’état de la population mondiale au Burkina a été une excellente opportunité d’échanges sur les questions de population. Il est un tournant décisif pour préparer le Burkina Faso à participer de façon qualitative à la grande rencontre mondiale de Nairobi sur la CIPD en novembre prochain.
Ils ont dit…
Mahamadi Tassembedo, Membre du Conseil Régional de la Jeunesse du Centre.
"Ce rapport sur l'état de la population est riche en données et attire l'attention sur les difficultés que traverse la jeunesse et plus particulièrement la jeune fille dans le monde. Il nous indique aussi le gap entre les objectifs de la CIPD et les réalisations à ce jour. Beaucoup reste donc à faire et le thème est très expressif.
Nous retenons tout particulièrement les questions liées à la formation, l'employabilité et le financement des jeunes"
Prisca Tatiana , Etudiante en Licence finance comptabilité à l'ISIG.
" En assistant à ce lancement, je me rends compte que depuis la CIPD, les droits ont beaucoup évolué, notamment pour les femmes. Beaucoup reste à faire cependant, surtout en termes d'autonomisation, de protection contre les violences basées sur le genre, mais aussi les pratiques socio-culturelles néfastes et la mortalité maternelle".
Dr. Larba Issa Kobyagda, Directeur général de l’économie et de la planification
"Le rôle de la jeunesse comme moteur de croissance et de développement est un enjeu majeur. Cette jeunesse devrait pouvoir se prendre en charge. Particulièrement la jeune fille qui devrait pouvoir être active et apporter sa contribution en terme d'accompagnement dans la famille, et à l'endroit de la société par la création de richesse et sa répartition"
Rédaction : Siaka Traoré
Photographie : Désiré OUEDRAOGO