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Déployée dans la région de l’Est du Burkina Faso depuis 2021 comme Spécialiste en Violences basées sur le genre (VBG), Maria Goretthi KANTIONO est fière d’appartenir à une organisation qui se soucie du bien-être des populations en général et celui des femmes et des filles en particulier.

« Je me nomme Maria Goretthi KANTIONO. Je suis déployée depuis 2021 par le bureau du Fonds des Nations Unies pour la population (UNFPA) au Burkina Faso dans la région de l’Est, comme Spécialiste en Violences basées sur le genre (VBG). J’assure la coordination des interventions de l’UNFPA dans la région dont le lead du sous cluster VBG.

Je suis très fière de représenter l’UNFPA et d’appartenir à la communauté humanitaire en contribuant à la réponse globale apportée au Burkina Faso, qui traverse une crise sécuritaire complexe.

En appui aux partenaires, notamment la Direction régionale de la santé, la Direction régionale de l’action humanitaire, l’hôpital régional, les six districts de la région, les ONG nationales et internationales, dans le cadre de la réponse humanitaire, l’UNFPA disponibilise des kits SR d’urgence, y compris la prise en charge médicale des cas de viols, et des kits de dignité. Ces interventions ont permis de toucher des milliers de femmes pour les urgences obstétricales, de femmes en âge de procréer bénéficiaires des kits de dignité et de femmes mises sous méthodes contraceptives.

Afin de faciliter le circuit de la prise en charge holistique des cas de VBG, un One Stop Center (centre unique) est en cours de construction pour le renforcement de la prévention, l’information des communautés, la prise en charge des cas et le renforcement des capacités des acteurs. Pour cela un personnel qualifié est engagé pour assurer la coordination en vue de faciliter la synergie d’action entre les organisations pour une assistance efficace et efficiente.

Les interventions de mon organisation UNFPA permettent aux bénéficiaires de reprendre leurs activités quotidiennes, après avoir vécu des évènements douloureux en leur donnant la confiance et l’estime de soi.

Je suis animée par un sentiment de satisfaction d’appartenir à une organisation qui se soucie du bien-être des populations en général et celui des femmes et des filles en particulier. Les collègues du système des Nations Unies au Burkina et des partenaires de la région m’ont surnommé « maman VBG ». Un surnom que je porte avec fierté et qui montre mon engagement dans  la lutte contre les violences basées sur le genre et l’accès aux services de santé sexuelle et reproductive, particulièrement en contexte de crise. Malgré les moyens limités pour la prise en charge holistique des cas, les bénéficiaires ne se lassent de me féliciter dans la rue pour les efforts que nous menons dans la lutte pour la restauration de la dignité des femmes et des filles. C’est une satisfaction morale pour moi lorsque l’on sait que le travail que nous menons sur le terrain sauve des vies et apporte un sourire aux personnes vulnérables ».