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Journée mondiale de la population : L’UNFPA remet des kits d’installation à des femmes et filles guéries de la fistule obstétricale et formées aux métiers

Journée mondiale de la population : L’UNFPA remet des kits d’installation à des femmes et filles guéries de la fistule obstétricale et formées aux métiers

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Journée mondiale de la population : L’UNFPA remet des kits d’installation à des femmes et filles guéries de la fistule obstétricale et formées aux métiers

calendar_today 26 Juillet 2024

25 femmes et jeunes filles survivant-e-s de fistule ont reçu des kits d'installation avec l'appui financier du Canada
17 métiers à tisser et 8 machines à coudre, c’est le matériel que le Fonds des Nations Unies pour la population a remis à cette cohorte de 25 femmes et filles guéries de la fistule et ayant reçu des formations aux métiers de la teinture, du tissage de pagnes traditionnel, de la couture et de la saponification, au centre médical Schiphra II

En marge de la célébration de la journée mondiale de la population, le Fonds des Nations Unies pour la population (UNFPA) a remis des kits d’installation à 25 femmes et filles guéries de la fistule obstétricale ayant reçu une formation à différents métiers au Centre « Espoir » de l’hôpital Schiphra. Acquis avec le soutien financier du Canada, ce matériel vise à contribuer à l’insertion socioprofessionnelle de ces survivantes de fistule dans leurs localités d’origine.

 

17 métiers à tisser et 8 machines à coudre, c’est le matériel que le Fonds des Nations Unies pour la population a remis à cette cohorte de 25 femmes et filles guéries de la fistule et ayant reçu des formations aux métiers de la teinture, du tissage de pagnes traditionnel, de la couture et de la saponification, au centre médical Schiphra II.

Selon le Représentant Résident de l’UNFPA, Alain Akpadji, cette remise de matériels vise à parachever le relèvement économique de ces braves femmes en facilitant leur réinsertion socioéconomique. Grâce à ce matériel, elles pourront s’installer à leur compte pour mener des activités génératrices, subvenir à leurs besoins et à ceux de leurs familles. « Notre apport de ce jour vise à réitérer l’importance que notre agence accorde à l’autonomisation des femmes au Burkina Faso, en vue de la réalisation d’un monde meilleur tel que prôner par l’agenda 2030 », a-t-il rappelé.

Les 25 femmes et filles survivant-e-s de la fistule obstétricale ont bénéficié gratuitement des soins et de la formation aux métiers grâce à une collaboration entre l'UNFPA et l'hôpital Schiphra
Les 25 femmes et filles survivant-e-s de la fistule obstétricale ont bénéficié gratuitement des soins et de la formation aux métiers grâce à une collaboration entre l'UNFPA et l'hôpital Schiphra 

Les bénéficiaires ont, quant à elles, manifesté leur reconnaissance à l’endroit des différents acteurs qui leur ont permis d’avoir accès aux soins et à la formation professionnelle gratuitement. Aminata G. est l’une d’elles. Elle a vécu avec la fistule obstétricale pendant 6 ans. « Je ne savais pas qu’il y avait des soins adaptés pour mal. A cause de la fistule mon mari m’abandonné. Je ne pouvais plus être avec les autres, à cause de l’incontinence. Aujourd’hui, je suis en parfaite santé », a-t-elle déclaré. En plus de cela, elle a bénéficié d’une formation en tissage. Elle a retrouvé sa dignité et nourrit désormais de l’espoir d’un avenir meilleur.

Depuis 2003, le Burkina Faso est engagé dans la campagne mondiale conduite par l’UNFPA et ses partenaires pour l’élimination de la fistule. C’est dans cette dynamique que l’UNFPA a entrepris en 2013, à travers la Direction de la santé de la famille, de signer des conventions avec les hôpitaux confessionnels dont l’hôpital protestant Schiphra, pour la prise en charge chirurgicale des fistules obstétricales.

Pour l’acquisition des kits d’installation au profit des 25 femmes et filles, l’UNFPA a également bénéficié de l’appui financier du Canada. Par cet appui le Canada contribue à améliorer l’accès aux services en matière de santé de la reproduction, de renforcer la capacité et la coordination de la réponse humanitaire et sensibiliser les communautés sur la cohésion sociale, SSR/VBG et comportements.