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« Les chiffres parlent d’eux-mêmes : investissez dans les sages-femmes » est le thème de la Journée internationale de la sage-femme en 2021. La dernière édition du rapport sur la Situation de la Profession de Sage-femme dans le Monde, lancé aujourd'hui par l'UNFPA, l'Organisation Mondiale de la santé et la Confédération Internationale des Sages-femmes, affirme que si nous augmentons le nombre de sages-femmes et la qualité des soins qu'elles dispensent, nous sauverons environ 4,3 million de vies par an d'ici 2035. La couverture universelle des interventions réalisées par les sages-femmes d'ici 2035 permettrait d'éviter 67 % des décès maternels. Ceci vient encore une fois confirmer l’assertion qui affirme que « le monde a besoin de sages-femmes maintenant plus que jamais !».

Télécharger le rapport sur la Situation de la Profession de Sage-femme dans le Monde.

Mettre des enfants au monde n’est pas le seul travail des sages-femmes. Elles prodiguent également des soins pré et postnatals, donnent des conseils en matière de planification familiale, dépistent les infections sexuellement transmissibles et les traitent, et proposent des services de santé maternelle et procréative aux jeunes. Elles promeuvent donc la santé et le bien-être au sein de leur communauté.

« Nous avons les preuves et savons ce qu'il faut faire. Les systèmes de santé du monde entier doivent en prendre note - et agir - car investir dans des sages-femmes autonomes est l'un des moyens les plus sûrs de préserver la vie et de protéger la santé et le bien-être de tous » - Dr Natalia Kanem, Directrice Exécutive de l'UNFPA

Lire la Déclaration de Dr Natalia Kanem, Directrice Exécutive de l'UNFPA.

Au Burkina Faso, l’UNFPA à travers les différents programmes de coopération reste un partenaire privilégié quant à l’appui apporté au Ministère de la santé pour la promotion de la santé du couple mère – enfant. Ceci, par du personnel qualifié, notamment les sages-femmes et y compris le personnel travaillant dans le domaine de l'obstétrique. Au titre du renforcement des capacités des écoles de base de santé (publiques et privées), UNFPA contribue à la révision et la mise à jour des curricula de formation pour y intégrer les bonnes pratiques en santé reproductive, maternelle, néonatale et infantile (SRMNI), la dotation en matériel pédagogique et médico technique et la mise en œuvre du mentorat clinique.  Ce sont donc au total plus de 600 sages-femmes/maïeuticiens qui ont été touchés, en appui aux organisations des sages-femmes.

 

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