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Appui du Japon en santé sexuelle et reproductive des adolescent-e-s et jeunes du Burkina: Bilan de 18 mois d’activités dans les régions du Centre et du Centre-Ouest

Appui du Japon en santé sexuelle et reproductive des adolescent-e-s et jeunes du Burkina: Bilan de 18 mois d’activités dans les régions du Centre et du Centre-Ouest

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Appui du Japon en santé sexuelle et reproductive des adolescent-e-s et jeunes du Burkina: Bilan de 18 mois d’activités dans les régions du Centre et du Centre-Ouest

calendar_today 01 avril 2022


Du 30 mars au 1er avril 2022, l’UNFPA Burkina Faso et ses partenaires que sont la Fondation KIMI, l’Association burkinabè pour le bien-être familial et l’ONG JOICFP font la revue à mi-parcours du projet « Renforcement des capacités des adolescent-e-s et des jeunes à exercer leurs droits en matière de santé sexuelle et reproductive au Burkina Faso ». Ce projet est financé par le Gouvernement japonais pour une durée de 3 ans.

En 18 mois de mise en œuvre, le projet « Renforcement des capacités des adolescents et des jeunes à exercer leurs droits en matière de santé sexuelle et reproductive au Burkina Faso » a, à son actif, des réalisations fort intéressantes. Lesdites réalisations sont passées en revue au cours des trois jours d’atelier. Ce qui a permis aux participants de tirer les enseignements de cette première phase d’exécution et de procéder aux aménagements nécessaires à une bonne exécution des activités des 18 mois restants.
L'ouverture des travaux a été conjointement présidée par Son Excellence Monsieur Maasaki Kato, Ambassadeur du Japon au Burkina Faso et Monsieur Cheikh Mohamed Tidiane Mbengue, Représentant Résident Adjoint de l'UNFPA au Burkina Faso, assurant l'intérim du bureau. Ils ont eu à leurs côtés Dr Hien Albert représentant la Direction de la Santé de la famille (DSF) du ministère burkinabè de la Santé.
Le présidium de la cérémonie d'ouverture de l'atelier
D’entrée de jeu, l’Ambassadeur du Japon au Burkina Faso, Son Excellence Monsieur Masaaki Kato, a rappelé : C'est le lieu de mesurer l'efficacité de vos diverses interventions et de vous enrichir mutuellement de vos différentes leçons apprises". Pour sa part, le Représentant Résident Adjoint de l’UNFPA Burkina Faso, Monsieur Cheikh Tidiane Mohamed Mbengue a salué l’accompagnement du Gouvernement du Japon qui permet d’assurer des services de santé sexuelle et reproductive adaptés aux adolescents et jeunes au Burkina Faso. « La revue va permettra de faire une auto évaluation participative par les diverses parties prenantes de la mise en œuvre du projet et surtout de projeter les actions urgentes pour combler les gaps et accélérer la mise en œuvre de l’intervention en vue d’atteindre les résultats escomptés » a conclu le Représentant Résident Adjoint.
Pour un exercice d’appréciation réussi, l’ensemble des parties prenantes au projet ont été mobilisées. Ce sont ainsi une quarantaine de participants, composés des bénéficiaires, des acteurs de mise en œuvre, des prestataires des soins et des représentants des directions centrales des ministères en charge de la Santé et de l'Éducation qui prennent part à l'atelier.
Les partenaires de JOICFP ont pris part à l'atelier en ligne
En rappel, le projet « Renforcement des capacités des adolescents et des jeunes à exercer leurs droits en matière de santé sexuelle et reproductive au Burkina Faso » bénéficie d’un financement de 1.82 millions de dollars USD de la part du Gouvernement du Japon. Il a été développé conjointement par la Fondation KIMI, l’Association burkinabè pour le bien-être familial (ABBEF) et la Japanese organization for international cooperation in family planning (JOICFP) avec l’appui technique de l’UNFPA. Il est mis en œuvre dans les districts sanitaires de Réo, Sabou, Bogodogo et Signoghin.
Deux cliniques mobiles d’offre de services de santé sexuelle et reproductive des adolescents et jeunes (SSRAJ) acquises, entièrement équipées de matériel médico-techniques et de consommables puis mises en service, près de deux cents jeunes renforcés sur les questions de santé sexuelle et reproductive des adolescent-e-s et des jeunes (SSRAJ), plus de cent (100) professionnels de santé renforcés sur les services de santé adaptés aux adolescents et aux jeunes, cent cinquante (150) accompagnateurs adultes formés sur les compétences de vie, etc.
À terme, le projet ambitionne de contribuer à réduire de 10% les grossesses chez les adolescentes et les mariages d’enfants, de 5% la prévalence des mutilations génitales féminines et accroître de 5% le taux d’achèvement des filles au niveau de l’enseignement secondaire.
Une photo de famille des participants à l'atelier
Rédaction et photo : Jaunasse YARO