Le 8 mars 2025, le monde entier a célébré la Journée internationale des droits de la femme. Au Burkina Faso, les éco-ambassadeurs de l’UNFPA ont saisi cette occasion pour sensibiliser les populations à la protection de l’environnement, à travers une série d'initiatives menées dans diverses régions du pays.
La ville de Dédougou, située dans la région de la Boucle du Mouhoun, a accueilli la célébration officielle de la journée journée internationale des droits de la femme, placée sous le thème national, « Crise sécuritaire et humanitaire au Burkina Faso : quelles stratégies pour promouvoir l'entrepreneuriat agricole des femmes ? ». Les éco-ambassadeurs ont organisé une table ronde abordant des enjeux cruciaux, tels que la lutte contre le changement climatique et les bonnes pratiques en matière de protection de l’environnement. Cette rencontre a été un espace d’échange pour les jeunes, notamment ceux déplacés internes, qui ont également participé à des discussions sur la prévention des violences basées sur le genre ainsi que sur la santé sexuelle et reproductive des adolescent-e-s et des jeunes.
À Bobo-Dioulasso, dans la région des Hauts-Bassins, les éco-ambassadeurs Ramatou et Philippe ont pris part à une autre commémoration au gouvernorat de la région. Ils ont profité de cet événement pour aborder des sujets essentiels, notamment l'impact du changement climatique, l'autonomisation des femmes et la résilience des jeunes face aux défis environnementaux. Les discussions ont souligné l’importance de sensibiliser les communautés locales et de promouvoir l’entrepreneuriat agricole comme levier d'autonomisation socio-économique, en réponse aux multiples défis auxquels font face les populations.
Cette initiative des éco-ambassadeurs a été lancée par l’UNFPA Burkina Faso dans le cadre du projet « Développement de la résilience des femmes et des jeunes face aux effets du changement climatique, dans le cadre du Nexus Humanitaire-Développement-Paix », avec le soutien financier du Grand-Duché de Luxembourg.
Dans le cadre de ce projet, les jeunes volontaires ont été formés aux compétences de leadership, à la préservation de l’environnement, ainsi qu’aux pratiques d’entrepreneuriat vert. Ils ont également acquis des connaissances en éducation financière et non financière, en plaidoyer communautaire, et ont été préparés à informer et mobiliser les femmes et les jeunes sur les chaînes de valeur agricoles durables et les droits en santé sexuelle et reproductive.
