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Acteurs incontournables de l’information et de la sensibilisation des communautés, les journalistes et animateurs d'émissions en langues locales sont de véritables acteurs du changement dans un pays où 60 % de la population ne parle pas la langue française. L’UNFPA, résolument engagé à ne laisser personne pour compte, entend miser sur ce maillon pour opérer les changements de comportement nécessaires à la réalisation de ses trois résultats transformateurs à l’horizon 2030 : zéro besoin non satisfait en matière de planification familiale, zéro décès maternel évitable et zéro violence basée sur le genre et les autres pratiques traditionnelles néfastes telles que les mutilations génitales féminines et le mariage d’enfants.

 

Le Bureau pays de l'UNFPA du Burkina Faso a ainsi procédé au renforcement des capacités de 35 journalistes et animateurs d’émissions en langues locales sur la santé de la reproduction, y compris la planification familiale et les violences basées sur le genre.

Hortense Tiéba est journaliste à la Radio Munyu de Banfora, dans la région des Cascades. Au sortir de la formation, elle exprime sa satisfaction : “Pour pouvoir traiter convenablement un sujet, il faut soi-même maîtriser le sujet. Avec les connaissances acquises, nous allons mieux distinguer les types de violences basées sur le genre. Nous avons également reçu des informations sur la prise en charge de ces violences et cela permettra d’orienter les survivantes qui seraient touchées par nos émissions”.

 


Une vue partielle des participants à l'atelier

 

L’organisation de cette formation s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre du programme conjoint UNFPA – UNICEF pour l’élimination des mutilations génitales féminines. Elle fait suite à une première série de trois sessions de renforcement des capacités que l’UNFPA Burkina Faso a organisées en septembre 2021 au profit de 87 journalistes et communicateurs dans les régions du Centre-Nord, du Centre-Ouest et des Haut Bassins.

 

Rédaction & photographies : Jaunasse YARO