Les parlementaires du réseau population et développement en séance de travail
Le réseau population et développement de l'Assemblée Nationale du Burkina Faso a dans le cadre de ses activités, organisé un atelier de restitution des déclarations d'Abidjan et de Stockholm sur la CIPD (Conférence Internationale sur la Population et le Développement) le mercredi 3 septembre 2014 à Ouagadougou. Il s'est agit pour les parlementaires membres du réseau de s'imprégner davantage du contenu de ces déclarations, de réaffirmer leurs engagements à promouvoir les droits de la santé en matière de sexualité et de procréation et de travailler de façon générale au bien-être des populations.
De l'Assemblée Générale du forum des parlementaires africains sur la population et le développement à Abidjan (du 17 au 19 mars 2014) et de la conférence internationale des parlementaires pour la CIPD de Stockholm (du 23 au 25 avril 2014) sont sorties des déclarations fortes au profit du bien-être des populations.Après y avoir participé, les parlementaires burkinabè, membres du Réseau Population et Développement de l'Assemblée Nationale, ont tenu un atelier de restitution, le mercredi 3 septembre 2014.
Cette réunion a permis aux honorables députés de mieux s'imprégner du contenu de ces déclarations. Ils ont par ailleurs travaillé à trouver les mécanismes pour une large diffusion de ces déclarations, échangé sur certains aspects clés et mis au point des actions pour tenir les engagements pris lors de ces rendez-vous internationaux. En effet, les parlementaires se sont engagés à soutenir le rapport mondial de l'examen de la CIPD au-delà de 2014 et à prendre des mesures législatives pour la mise en œuvre des principaux résultats dudit rapport dans leurs pays respectifs.
Ces mesures à prendre concernent essentiellement la promotion des droits humains, le droit à la santé y compris l'accès universel à la santé sexuelle et reproductive, de résidence et mobilité, de gouvernance ainsi que de données. Selon le député Boubakar Savadogo, coordonnateur par intérim du réseau, «lors de ces rencontres, nous, parlementaires avons pris des engagements qui vont dans le sens de l'amélioration des conditions de vie de nos populations à savoir leur donner accès à la Planification Familiale et promouvoir la santé de la reproduction ainsi que la santé maternelle. Ces engagements engagent aussi nos Etats et il s'agit pour nous de mener des plaidoyers afin qu'ils initient des actions en faveur de ces questions.»
Réalisé avec l'appui technique et financier de l'UNFPA, cet atelier a par ailleurs servi de cadre à la préparation de la prochaine session extraordinaire de l'Assemblée Générale des Nations Unies sur le suivi de la CIPD au-delà de 2014 et à une formation sur le Dividende démographique assuré par le Dr Kobiané de l'Institut Supérieur des Sciences de la Population (ISSP).
Ayant pris part au présent atelier, Ali Koné, Chargé de programme Population et Développement à l'UNFPA a estimé que les membres du réseau sont au même niveau de compréhension des deux déclarations. Cette activité a permis de raffermir leurs engagements à poursuivre les actions de plaidoyer (tant au niveau de l'exécutif que du législatif) pour la continuité des efforts nationaux (ressources financières consacrée à l'approvisionnement en produits de SR) dans le cadre de l'agenda de la CIPD post 2014.
Au sortir de ces échanges, les députés établissent bien que le Burkina est en phase avec la dynamique mondiale, qui prône la poursuite de la mise en œuvre du plan d'action de la CIPD au-delà de 2014. Cette situation les conforte dans leur rôle de membre du réseau des parlementaires en P&D, en tant qu'organe de veille pour assurer l'affectation de ressources pour la prise en charge des objectifs clés de la CIPD. Il a par ailleurs affirmé que «cette activité a permis de consolider la collaboration entre l'UNFPA et le réseau pour les questions de population. L'UNFPA se positionne bien comme agence partenaire clé pour les questions de population portées par le réseau burkinabè des parlementaires en P&D, avec à l'issue plus de visibilité pour son mandat».
Les parlementaires du réseau ont longuement discuté des actions à mettre en œuvre pour respecter leurs engagements en faveur du bien-être des populations.
Bénédicte Bama/Toé Unité de Communication UNFPA.