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Ce vendredi 07 Avril 2017 à Ouagadougou, les différents acteurs impliqués dans le projet SWEDD au Burkina, se sont donnés rendez-vous pour faire le point de sa mise en œuvre et ce à l’appel du ministère de la santé à travers le PADS, le programme d’appui au développement sanitaire qui coordonne le projet SWEDD. Au terme d’environ deux heures trente d’échanges, les participants ont convenu de donner un coup d’accélérateur pour que les populations concernées par le projet puissent en bénéficier rapidement.

Photo de famille

Photo de famille de quelques participants
 

Une quarantaine de participants à savoir des membres du gouvernement, des ministères qui abritent les équipes de coordinations des projets dont celui du Ministère de la santé, du ministère de la Femme, de la solidarité nationale et de la famille, du Ministère de l’Education Nationale et de l’Alphabétisation et du Ministère de l’Economie, des Finances et du Développement ainsi que les Gouverneurs des régions accueillant les sous-projets sans oublier les partenaires techniques et financiers (la Banque mondiale, l’UNFPA, l’OOAS) et le PADS (le programme d’appui au développement sanitaire) ont démontré leur intérêt pour la mise en œuvre du Projet SWEDD. C’est la Représentante Résidente de l’UNFPA, le Dr Edwige ADEKAMBI DOMINGO qui a dirigé les débats en soulignant que 2017 devrait être celle de la concrétisation de la mise en œuvre de ce projet « Autonomisation des femmes et dividende démographique au Sahel » en abrégé SWEDD dont le lancement est intervenu le 30 Novembre 2015. Depuis, les personnes impliquées dans l’élaboration des sous-projets travaillent d’arrache-pied, même si selon le chargé du projet le Dr Kassoum BIKIENGA, il faudrait mettre les bouchés doubles pour son effectivité auprès des bénéficiaires.

 

 

 Les Directeurs Centraux des ministères concernés, Gouverneurs de régions

Des propos soutenus par le coordonnateur du PADS, Abdoul Karim OUEDRAOGO qui a rappelé l’importance de ce projet qui se focalise sur trois grandes composantes, à savoir : Améliorer la demande pour les services de santé reproductive, maternelle, néonatale, infantile et nutritionnelle (en favorisant les changements sociaux et comportementaux) ainsi que l’autonomisation des femmes et des adolescentes, Renforcer les capacités régionales à travers la mise à disposition de produits de santé reproductive, maternelle, néonatale, infantile et nutritionnelle et de personnel de santé qualifié, Renforcer l’engagement politique et les capacités d’élaboration de politiques liées au dividende démographique et la mise en œuvre du Projet SWEDD. En clair, le projet SWEDD entend au-delà de la problématique sanitaire, implémenter une approche de développement économique tiré par des investissements dans l’éducation, la formation, la valorisation du capital humain et la bonne gouvernance. Cette rencontre se voulait une occasion de renforcer le plaidoyer en vue d’un engagement de haut niveau des autorités pour un meilleur accompagnement de la mise en œuvre du projet au Burkina et c’est convaincu que le projet SWEDD et le nouveau référentiel socio-politique du Burkina Faso, le PNDES (Politique National de Développement Economique et Social) vont en tandem que le Ministre de la Santé Pr Nicolas MEDA, représentant le Premier Ministre à formuler le vœu de voir les populations profiter au plus vite des bienfaits du projet. Pour cela, des recommandations convergeant vers cette intention ont été formulées en faveur de tous les intervenants dans la perspective de les encourager à accélérer les différentes procédures pour la mise en œuvre effective du projet.

Pour mémoire, six pays du Sahel à savoir le Burkina Faso, la Côte d’Ivoire, le Mali, la Mauritanie, le Niger et le Tchad ont bénéficié du projet SWEDD. Ledit projet de quatre années vise globalement, à accélérer la transition démographique et la réduction des inégalités entre les sexes dans la région du Sahel. D’un coût global de plus de 205 millions de dollars US, il est financé par la Banque mondiale, sous forme de prêts sans intérêts. Le projet a amorcé sa mise en œuvre, en 2015 avec l’appui technique conjoint du bureau régional de l’Afrique de l’Ouest et du Centre du Fonds des Nations Unies pour la population (UNFPA BRAOC) et de l’Organisation Ouest-Africaine de la Santé (OOAS).

Céline ELOLA