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La Direction générale de la Coopération a abrité ce matin à Ouagadougou la revue du projet "Accélération de la réalisation des droits en matière de santé sexuelle et de la reproduction au Burkina Faso". Après trois ans de mise en œuvre de 2016 à 2018, dans les régions de l’Est et du Centre-Est et des résultats probant enregistrés, il était opportun d’avoir cette rencontre des différents acteurs pour de nouvelles orientations, ce,  avant la fin du projet prévu pour 2019. Ce sont donc des participants issus des ministères ( de la santé; de la jeunesse ; de l'éducation nationale et de la femme), des organisations de la société civile (ONG Tintua et ONG IPC), du consortium DMI-FORA-ODJ et de l'UNCDF  qui ont échangé sur le rapport de performances de 2016 à 2018.

 


Mme Sy Salimata, Représentante du DG de la Coopération Multilatérale

Mme Sy Salimata, représentante du Directeur Général de la coopération multilatérale s'est félicitée de la coopération exemplaire entre le Burkina Faso et la Belgique qui contribue à travers ce projet à l'accélération de la capture du dividende démographique. " Le bilan que nous faisaons aujourd'hui de la mise en oeuvre du projet est satisfaisant en ce sens qu'on enregistre un taux de réalisation des activités de 80,35% et 82,82 % de taux d'absorption." a-t-elle indiquée.


Dr Olga Sankara, Représentante assistante de l'UNFPA Burkina Faso

A travers les 3 composantes, de ce projet des résultats substantiels ont été atteints, comme l'a rappelé Dr Olga Sankara, Représentante assistante de l'UNFPA Burkina, à savoir le devéloppement et la mise en ligne de QG Jeune, le renforcement de la mise en place d'un système de collecte et de surveillance mensuelle des grossesses en milieu scolaire, la mise à disposition d'informations et de services de la SRPF à 271 groupements de femmes et le recrutement de nouvelles utilisatrices de méthodes modernes de contraception. "Des engagements à atteindre les résultats escomptés au lancement du projet se doivent d'être renouvelés pour le bien-être des populations cibles." Les défis restent cependant présents à travers l'atteinte de certains indicateurs du projet avant août 2019 comme l'ont rappelé plusieurs intervenants.

Ainsi bien que l'action des "Macopine" auprès des femmes des groupements et leurs interventions auprès des structures de santé des localités de la région du Centre-Este et de l'Est, aient porté des résultats notables, il reste que les efforts pour une meilleure intégration et aggrandir le champ des cibles, sont à faire.


Mme Kathelyne Craenen de l' Ambassade de Belgique au Burkina Faso

Pour Mme Kathelyne Craenen de l'Ambassade de Belgique  le Burkina Faso fait face à une croissance démographique qui est un défi en vue d'une transformation structurelle de son économie, et une approche holistique, avec des services de santé de la reproduction de qualité, mais aussi la sensibilisation et l'information avec des approches à base communautaire, est cruciale. L'Ambassade de Belgique tout en se félicitant de l'état d'avancement du projet, souhaite que l'accent soit mis sur les données de suivi-évaluation, pour que les évidences en termes de changements transformationnels pour les populations cibles soient dégagées pour servir au renforcement des programmes de coopération à venir.

Mme Kathelyne Craenen a mis l’accent sur la documentation de certaines stratégies en cours dont celle des "MaCopine" et l’accélération des stratégies communautaires d’accès des femmes aux services de la planification familiale dans la perspective de la transition démographique

Théo Somda / UNFPA Burkina Faso

 


Participants à la révue


Quelques résultats à la date du 31août 2018 pour la composante 1: TIC et Santé des adolescents et des jeunes

- Plus de 1000 téléchargements de l’application QG Jeune sur Google Play store ;

- 1 593 869 visites sur la plateforme QGJeune sur une cible de 1.000.000 de visiteurs attendus ;

- plus de 13 700 abonnés à la page Facebook de QGJeune ;

- 144 personnes abonnées au compte twitter.

- 3272 jeunes et adolescents ont participé au Quiz et ont amélioré leur connaissance sur la santé

sexuelle et reproductive, les IST et le VIH/SIDA soit un taux de 45% (1474/3272) (cible attendue 80%).